IL NE FAUT PAS PRENDRE LES OIES DU SEIGNEUR POUR DES LAPINS DE SIX SEMAINES….

Publié le 7 Mars 2018

A l’occasion des récents « débats » concernant la procédure de déclaration d’utilité publique, du futur barreau de contournement, la CCHF a émis une note explicative (voir le document joint) avec un argumentaire revisité et disons le surprenant.

L’Hirondelle des Faux Bourgs a régulièrement pointé le caractère démesuré du coût des investissements supportés par les seuls contribuables, pour l’unique bénéfice d’un projet privé, celui de la SCI Picsou lié à l’extension du Leclerc. Aujourd’hui c’est une nouvelle histoire que l’on vient nous conter, un scénario inédit, un de plus…

Le casting tout d’abord, il est ici complétement modifié, les promoteurs de l’extension commerciale tout comme l’évocation de l’extension elle-même ont disparus de la nouvelle mouture. Pour les besoins de ce nouveau scénario les premiers rôles sont maintenant tenus  par les habitants du quartier et en route pour un nouveau conte…

Le Faubourg de Cassel a longtemps offert un cadre de verdure de qualité à côté d’une ville historique et touristique renommée…Depuis les années 2000 les riverains subissent les mutations urbaines du secteur et son trafic routier croissant… Suite à l’extension de la zone commerciale et artisanale sur Quaedypre le Faubourg a rapidement connu une augmentation de la fréquentation véhicules légers et poids lourds, etc…, etc…

Pour la première fois dans cette nouvelle fable, et c’est un événement, on sort du déni, on évoque la réalité actuelle, on évoque l’état de catastrophe dans lequel se trouve ce quartier, on s’attend presque à ce que la suite nous dévoile les instigateurs de cette situation, avec un acte de contrition en guise de conclusion. Hélas non, toutes ces « mutations urbaines » se sont faites spontanément, cette décomposition, c’est le hasard. Le seul coupable identifié est le GPS accusé de désigner le chemin le plus court entre l’autoroute et la ville de Dunkerque…

Pour la promotion de ce nouveau conte on a soigné la distribution comme la figuration. Ressortie pour l’occasion, dans le rôle d’interlocuteur privilégié, l’inénarrable association subventionnée, chargée de « la ducasse » du quartier accompagnée du duo de maires celui de Socx et celui de Quaedypre qui, sur « commande » du président sont intervenus lors du conseil communautaire, la palme du ridicule revenant au maire de Quaedypre qui en mode indigné a déclaré « en avoir assez des gens qui lui mettent des bâtons dans les roues empêchant les avancées au faubourg ». Curieuse déclaration alors que tous savent qu’il n’a jamais pu être contrarié puisqu’il n’a, comme son prédécesseur, jamais avancé le moindre début de projet, la moindre mesure pour améliorer les conditions de vie des habitants du Faubourg de Cassel.

Nous avons bien saisi que nous assistons ici à une remise à jour grossière des éléments de langage. Le volume des sommes engagées pour le seul profit de la SCI Picsou, cela commence à devenir un peu trop voyant. Désigner l’amélioration des conditions de vie des habitants du Faubourg de Cassel comme la cible des investissements liés à la voie de contournement  est un nouveau leurre destiné à faire apparaître  le montant de la facture à régler par les contribuables pour le compte de la SCI Picsou plus présentable. Les habitants du faubourg ne seront en fait que les bénéficiaires collatéraux de ces investissements. Les politiques en charge de l’administration de ce quartier n’ont pas consacré le moindre centime d’investissement pour le Faubourg de Cassel ces quelques vingt-cinq dernières années. Ils  se sont contentés d’accumuler les dividendes des activités développées ici dans une coupable confusion. Des profits confortables auxquels nous citoyens et contribuables du Faubourg de Cassel n’avons jamais été  associés. Si Socx est aujourd’hui la commune la plus riche de la CCHF, le Faubourg de Cassel est lui en droit de revendiquer le titre de quartier ayant bénéficié le moins d’argent public.

Nourri pendant plus de vingt-cinq années de promesses et de mensonges, ce quartier, parce que laissé à l’abandon, aura permis à d’autres de vivre dans l’abondance.

Quand cesseront ces verbiages inutiles, ces discours et déclarations dépourvus d’intérêt, ces promesses sans suite ânonnées par ces gens qui ont depuis déjà longtemps perdu toute forme de crédibilité.

IL NE FAUT PAS PRENDRE LES OIES DU SEIGNEUR POUR DES LAPINS DE SIX SEMAINES….
IL NE FAUT PAS PRENDRE LES OIES DU SEIGNEUR POUR DES LAPINS DE SIX SEMAINES….

Rédigé par L'hirondelle

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